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Publication des résultats de la campagne de mesure d’ondes 2017 sur les places de mairies

publié le 16 août 2018
Crédit :
Arnaud Bouissou / Terra

Crédit : Arnaud Bouissou / Terra

Dans le cadre du dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition aux ondes électromagnétique, le ministère de la Transition écologique et solidaire, en collaboration avec l’Agence nationale des fréquences (ANFR), a réalisé en 2017 une nouvelle campagne de mesures de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques sur plus de 1000 places de mairies françaises.

L’objectif principal est de fournir un indicateur de l’exposition environnementale du public aux ondes électromagnétiques. Cette campagne succède à une première réalisée en 2014 et d’autres seront régulièrement programmées afin de suivre l’évolution temporelle de l’exposition du public, liée notamment à l’introduction de nouvelles technologies de communication (4G, 5G, etc.).

Les principaux enseignements tirés de ces mesures sont les suivants :

  • L’augmentation de l’exposition moyenne entre 2014 et 2017 est très faible passant de 0,38 V/m à 0,46 V/m ;
  • Les niveaux mesurés sont très inférieurs aux valeurs du décret du 3 mai 2002 qui fixe les valeurs limites d’exposition entre 28 V/m et 87 V/m, selon la fréquence des ondes électromagnétiques ;
  • En milieu urbain, la contribution de la téléphonie mobile domine. En milieu rural, le service haute fréquence (HF) comprenant notamment la radio à modulation d’amplitude (AM), est le contributeur principal lorsqu’un niveau de champ est détecté ;
  • La technologie 4G contribue actuellement à 27% de l’exposition : en moyenne, le niveau d’exposition sans la technologie 4G est de 0,29 V/m. Avec cette technologie, il est de 0,37 V/m (bandes 700 MHz, 800 MHz, 1800 MHz et 2600 MHz).

Méthodologie
L’échantillon des villes sélectionnées a été validé par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) pour garantir une représentativité des résultats au niveau national. Ces mesures ont été réalisées en milieu extérieur, de juin à décembre 2017, suivant le protocole 3.1 de l’ANFR et par un laboratoire accrédité par le comité français d’accréditation (Cofrac).

Retrouvez le rapport complet de l’ANFR ici. (format pdf - 738.3 ko - 16/08/2018)