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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié son avis relatif aux effets sanitaires liés aux ondes émises par les téléphones mobiles lorsqu’ils sont utilisés près du corps

publié le 20 décembre 2019 (modifié le 17 janvier 2020)
Crédit : Blackday/AdobeStock

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Publié le 21 octobre 2019, l’avis de l’ANSES relatif aux effets sanitaires liés aux ondes émises par les téléphones mobiles lorsqu’ils sont utilisés près du corps ne met pas en évidence de danger grave et immédiat mais souligne que les résultats des études scientifiques publiés à ce jour ne permettent pas d’exclure l’apparition d’effets biologiques chez l’homme au-delà de certains seuils.

Dans une approche de précaution, les ministres de la Transition écologique et solidaire, des Solidarités et de la Santé et de l’Économie et des Finances ont décidé d’engager plusieurs actions, qui permettront de répondre aux préconisations formulées par l’ANSES. Elles seront menées grâce à l’appui de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Cette agence va intensifier les contrôles de DAS des produits mis sur le marché de 30% en 2020 et a complété en fin d’année l’application mobile "Open Barres" afin de permettre à chaque utilisateur de connaître les émissions de son téléphone mobile. L’ANFR indiquera sur le site data.anfr.fr les distances d’usage recommandées en fonction des types de téléphones. Le gouvernement demandera aux fabricants de s’engager dans une démarche volontaire pour mettre à jour les modèles de téléphones mis sur le marché avant l’application des normes récentes, plus restrictives en terme d’émissions. Enfin, la France a entrepris une démarche auprès de la Commission européenne afin de renforcer les exigences applicables aux nouveaux téléphones portables mis sur le marché. Comme le recommande l’ANSES, il sera demandé que les tests d’homologation soient réalisés au contact de l’appareil, et non à 5 mm comme c’est le cas actuellement.